Aspects épidémiologiques et étiologiques des dyspnées laryngo-trachéales au centre hospitalier universitaire de Bouaké

OBJECTIF : Déterminer le profil épidémiologique et étiologique des patients hospitalisés pour une dyspnée laryngo-trachéale. MATÉRIEL ET MÉTHODES :Etude rétrospective descriptive, réalisée sur une période de trois ans (1er janvier 2014 ­ 31 décembre 2016). Elle a concerné 30 patients hospitalisés pour une dyspnée laryngo-trachéale. la prévalencel'âge, le sexe, les antécédents, et les étiologies étaient les paramètres étudiés.RÉSULTATS : la prévalence des dyspnées laryngo-trachéales était de 8,8%. Les patients étaient âgés de 09 mois à 63 ans avec un âge moyen de 23,2 ans. Les enfants de 0 à 15 ans ont représenté 50% des admissions, dont 36,7% était âgé de moins de 5 ans. Le genre masculin représentait 60% avec un sex-ratio de 1,5. Les antécédents d'intoxication alcoolo-tabagique étaient retrouvés dans 10%. Les étiologies retrouvées étaient les tumeurs (36,3%) avec 23,3% de papillomatose laryngée, les traumatismes laryngés (30%) et les laryngites infectieuses (30%).CONCLUSION : les dyspnées laryngo-trachéales sont relativement fréquentes en hospitalisation ORL surtout chez les enfants. La papillomatose laryngée, les corps étrangers et les laryngites infectieuses sont les principales étiologies

Dyspnées en milieu hospitalier ORL du CHU Souro Sanou : aspects épidémiologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des cas de dyspnées dans le service d'ORL/CCF du CHU Souro Sanou. Méthodologie : Il s'agit d'une étude rétrospective et descriptive qui a colligé les dossiers cliniques de 151 patients hospitalisés pour une dyspnée dans le service au cours de la période de janvier 2012 à décembre 2016. Résultats : Les patients de 0 à 5 ans et de 5 ans à 10 ans représentaient 53,64% et 12,58%. Les corps étrangers des voies respiratoires étaient les plus fréquents avec 28,48% des étiologies. Les amygdalites hypertrophiques et obstructives associées aux végétations adénoïdes et les végétations adénoïdes isolées représentaient chacune 12,88%. Les taux de guérison et de décès étaient de 84,11% et de 9,27%. Le cancer de l'hypopharynx était la principale cause de décès avec 21,43% des cas. Conclusion : Les dyspnées en ORL sont des urgences diagnostiques et thérapeutiques. Les causes variées nécessitent un plateau technique adapté et du personnel qualifié

La dyspnée laryngée chez l'enfant en hospitalisation ORL : aspects épidémiologiques et diagnostiques au CHU de Bouaké

Objectif: la dyspnée laryngée est une urgence ORL fréquente chez l'enfant. L'objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques et diagnostiques de la dyspnée laryngée chez l'enfant en hospitalisation ORL.Matériel et méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive réalisée chez les enfants hospitalisés pour une dyspnée laryngée dans le service d'ORL du CHU de Bouaké de janvier 2012 à juin 2016. Résultats:la dyspnée laryngée était observée chez 31 enfants sur 210 hospitalisés soit une prévalence hospitalière de 14,7%. L'âge des enfants variait de 19 mois à 15 ans avec une moyenne de 7,6 ans. La tranche d'âge de 0 à 5 ans constituait 45,1% de la population d'étude. Le sexe masculin représentait 64,5% des patients avec un sex-ratio de 1,81. La consultation dans le service a été faite au-delà de 24 heures après le début de la symptomatologie chez 87 % des patients. La dyspnée laryngée était associée à la dysphonie chez tous les enfants. L'installation de la dyspnée a été progressive chez 67,7% des patients. Selon la classification de Chevallier Jackson et Pineau, la dyspnée était au stade I dans 64,5% des cas. La nasofibroscopie a permis de mettre en évidence la cause chez 17 enfants (54,8%). La papillomatose laryngée et les laryngites représentaient chacune 35,4% des causes.Conclusion:la dyspnée laryngée est fréquente chez l'enfant en hospitalisation ORL au CHU de Bouaké. Les étiologies sont dominées par la papillomatose laryngée et les laryngites